Ancien secrétaire Biedermeier avec fonction de pupitre

Dimensions : H x L x P : 154 x 99 x 51 cm

Description :
Meuble à écrire reposant sur des pieds carrés soclés, avec trois tiroirs en bas, au-dessus desquels se trouve le plateau d'écriture flanqué de colonnes pleines ébonisées ainsi qu'un tiroir de tête tout en haut.
Le placage de cerisier soigneusement miroité est contrasté par des plaques à clés noircies en forme de losange ainsi que par des bandes de bois veiné horizontales sur le socle, le plateau supérieur et en dessous de la surface d'écriture.

La façade du tiroir de tête est rabattable et peut ainsi être utilisée comme surface d'écriture en position debout. À l'intérieur se trouvent deux petits tiroirs et un compartiment central ouvert.

Lorsque l'on ouvre la porte du secrétaire, on découvre un intérieur structuré par quatre demi-colonnes ébonisées et neuf tiroirs derrière le plan de travail revêtu de cuir.
Les côtés du grand compartiment, dont la face arrière est recouverte de miroirs, sont pourvus de bandes appliquées selon la technique de la réimpression. Les motifs gravés sur cuivre, qui remontent à l'Antiquité, montrent des putti ailés escaladant le ciel et portant les attributs de la guerre tels que les épées, les flèches et les armures. Le blason à gauche est également intéressant, avec des hippocampes et le trident de Poséidon.
Le fond du compartiment, pourvu d'une marqueterie en étoile, est coulissant et cache deux tiroirs secrets situés en dessous.

Une fois l'intérieur démonté, nous avons trouvé de nombreuses inscriptions (voir photos). La plus ancienne est datée de 1822 et est probablement attribuée au constructeur du meuble.

Ce qu'il faut savoir :
Selon Stephan Ritter von Keeß dans le Wiener Gewerbeblatt de 1829, les premières preuves de gravures sur bois sont attestées à Vienne dès 1810. En 1818, le menuisier munichois et fournisseur de la cour Georg Hiltl présenta à l'exposition des produits artistiques et industriels de l'État de Bavière un meuble avec des gravures sur cuivre appliquées par transfert, ce qui lui valut une grande notoriété et un grand succès. Vers la fin des années 1820, cette technique fut reprise dans d'autres régions, par exemple par Wilhelm Kimbel à Mayence.

État :
État restauré avec un polissage manuel à la gomme-laque.

Prix : 6850,-€

Pour en savoir plus sur la technique de la réimpression sur bois, consultez la littérature spécialisée :