Char de l'Amour - Le char de Cupidon

Dimensions : H x L x P : 47 x 48 x 15 cm

Description :
Représentation de Cupidon ailé, monté sur un caisson de socle rectangulaire, conduisant triomphalement la biga à deux chevaux.
Cupidon se tient debout, léger, sur une jambe, les rênes dans une main et le fouet dans l'autre. Le char est tiré par deux chevaux représentés dans un mouvement dynamique.

La roue du carrosse, réalisée sous forme de cadran semi-squelettique, indique l'heure.

Sur le relief du socle, nous voyons Apollon qui traverse le ciel dans son carrosse à quatre chevaux. Il est accompagné de Mercure, le messager des dieux, et d'une muse qui écrit. Deux putti font également partie du cortège triomphal, l'un portant une corbeille de fruits, l'autre une couronne de laurier.

Mouvement de huit jours avec sonnerie à la demi-heure et à l'heure.
Suspension à fil du pendule.
Yeux émaillés des chevaux.

Ce qu'il faut savoir :
À l'époque de l'Empire (début du 19e siècle), il n'était pas possible de couler des bronzes complexes en une seule pièce. L'art consistait donc, entre autres, à relier les différentes pièces entre elles de manière "invisible".
Ainsi, le Cupidon de cette montre est composé de six pièces moulées séparément. Le corps a été moulé en deux moitiés séparées, les deux ailes également séparément. Le plastron, la toge, est également composé de deux pièces individuelles.
Monté ensemble, le joint des deux moitiés du corps est dissimulé par la bande de poitrine. Les pièces sont vissées ensemble, vous pouvez voir l'une des vis sur la photo qui montre l'épaule du garçon.
Les ailes sont soudées au corps.

Il en va de même pour les chevaux et le char de combat.

Les éléments plastiques ont tous été moulés à la cire perdue. Cela signifie qu'un moule préalablement fabriqué a été rempli de bronze liquide. Après le durcissement, le moule était brisé ; c'est pourquoi nous parlons de ce que l'on appelle le "moule perdu".

La situation est différente pour le bas-relief du socle. Les formes moins compliquées, comme celle-ci, pouvaient être coulées dans des moules négatifs utilisables plusieurs fois.

Après la coulée, les bronzes étaient retravaillés, ciselés puis dorés à chaud.

En sachant comment les bronzes étaient fabriqués à l'époque de l'Empire, on regarde la beauté de ces objets d'un tout autre œil.

Pour ceux qui s'intéressent à ce sujet, je recommande le livre Die französische Bronzeuhr d'Elke Niehüser.

État de conservation :
État restauré. Mouvement et boîtier entièrement nettoyés. La montre fonctionne de manière parfaitement fiable.