Allemagne du Nord
Acajou
Biedermeier/Empire vers 1820
Dimensions : H x L x P : 234 x 88 x 51 cm
Hauteur individuelle de la console : 78 cm, hauteur individuelle du miroir : 156 cm
Description :
Meuble de trumeau somptueux du début du 19e siècle.
Le soubassement se compose d'un large tiroir de socle, de la partie armoire située au-dessus avec porte bombée et d'un autre large tiroir en haut sous le plateau de couverture.
Les deux colonnes massives qui relient les parties du corps situées au-dessus et en dessous de l'armoire Demi-Lune constituent le point fort.
Posées librement et à fixer au mur chez vous, nous voyons un grand miroir à la surface ovale.
Vers le haut, une corniche profilée et coudée à plusieurs reprises termine le tout.
Ferrures fines et très bien travaillées, entre autres sous forme de cygnes, de vases à urnes et de chapiteaux corinthiens.
Au dos se trouve une ancienne étiquette de propriétaire : Emmy Kayser de Hambourg.
Le noble acajou cubain combiné au bronze doré à chaud jouissait d'une grande popularité aussi bien dans l'Empire français que dans les styles de meubles qui se développaient parallèlement en Europe.
Partant des cours de Paris, Saint-Pétersbourg et Vienne, la mode s'est bientôt répandue dans les résidences aristocratiques allemandes. Ce meuble est un bon exemple de la similitude des formes de l'Empire et du Biedermeier.
Dans toutes les époques dépourvues de formes d'éclairage modernes, les miroirs n'avaient pas seulement pour but de montrer aux gens leur reflet, mais avaient aussi et surtout pour fonction d'amplifier la maigre lumière dans la pièce. La fabrication du verre en général et des miroirs en particulier était non seulement complexe et coûteuse, mais il n'a pas non plus été possible techniquement de fabriquer de grandes surfaces vitrées pendant longtemps.
Les fenêtres dans la maison étaient toujours synonymes de perte de chaleur - une autre raison pour laquelle les fenêtres étaient petites et les pièces assez sombres.
État :
État restauré et poli à la gomme-laque. Magnifique conservation des applications.
Prix : 4300,- € par an
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